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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 09:21

Le joker gagnant de France 2 se nomme Sophie Le Saint. Cette ravissante présentatrice d'origine Marseillaise illumine les JT matinaux de cette chaîne avec succès depuis un septennat pour notre plus grand bonheur. Souvenez-vous que l'été dernier, Sophie avait remplacé Elise Lucet pour le JT de 13 h avec brio et talent. Fac de Lettres d'Aix, passage à l'IUT de Bordeaux puis les premiers pas sur France Bleu Provence, Sophie Le Saint a désormais appris à se lever en permanence à 3 H 30 car le premier flash de Télématin est à 6 h 30.  Sophie, mariée à un journaliste depuis quinze ans assure également une belle vie de famille avec deux enfants. Sa discrétion alliée à son charme et à la compétence en font une valeur sûre pour les années à venir. Car cette gamine de 40 ans n 'a pas fini de grimper sur les échelons de la renommée pour le plus grand plaisir des téléspectateurs qui ne restent pas insensibles devant un tel professionnalisme associé à la beauté. Bonne continuation!

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 21:00

Un siècle chargé d'engagement aura marqué l'existence de Soeur Emmanuelle qui nous a quitté cette semaine. Née en 1908 dans une famille aisée en Belgique, Madeleine Cinquin a profité des années folles avant de se découvrir une autre vocation en mai 1931 quand elle renonce à toute richesse et entre en religion dans la congrégation Notre-Dame de Sion. La suite, on la connaît... Soeur Emmanuelle va s'imposer avec un style, une voix et une détermination qui ne faiblit pas, surtout dans les bidonvilles d'Ezbet El-Nakhln où elle vit dans des conditions inimaginables. Mais alors qu'elle aurait voulu mourir au Caire, Soeur Emmanuelle est rappelée en France en 1993 par sa congrégation. A 85 ans, elle s'installe dans la maison de retraite de Callian, où fidèle à sa devise "Vivre c'est agir, Yalla!", elle donne de la voix contre les injustices. Cette femme dynamique est partie comme elle le souhaitait : sans souffrance et sans agonie. Consciente que la fin de chaque être est l'aboutissement de chacun, Soeur Emmanuelle se réjouissait de rejoindre Dieu. Toute sa vie, elle aura aidé les autres mais surtout aimé son prochain ce qui n'est pas toujours facile. Véritable star des médias, elle va nous manquer aussi sur les plateaux de télévision. Certes, nous ne pouvons pas faire aboutir son rêve qui était l'abrogation totale de la misère sur terre malgré des avancées notables. Non, mais nous pouvons prendre conscience que nous autres être mortels ne sommes pas à l'abri de la précarité surtout en cette période de notre 21ème siècle.
Enfin, pour en savoir plus et accomplir un beau geste de solidarité, on peut acheter le livre post-mortem de Soeur Emmanuelle, "Confession d'une religieuse" aux Editions Flammarion, dans lequel on lira avec bonheur un enseignement d'amour sincère et humain. Vous pouvez également soutenir ses associations : http://www.asmae.fr et  http://www.operation-orange.org 

(Photo : Soeur Emmanuelle et Damien Nougarède dernièrement à Callian)

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 22:55

Sorti en décembre 1925 à Moscou, " Le cuirassé Potemkine" de Sergueï Eisenstein demeure encore aujourd'hui le classique parmi les classiques à voir absolument dans le cadre de l'apprentissage du cinéma et de son histoire. Il faut dire que le cinéma soviétique a produit de nombreux chefs-d'oeuvres tournés par de grands cinéastes comme Poudovkine, Dovjenko ou Eisenstein qui a laissé l'inoubliable "Ivan le terrible". Après "La grève", le cinéaste russe tourne "Le cuirassé Potemkine" qui raconte la véritable mutinerie de matelots de la marine tsariste en juin 1905. Tout cela se déroulait dans le port d'Odessa sur ce fameux cuirassé Potemkine commandé par des officiers intraitables. La viande servie sur le bateau était avariée et les marins n'en pouvaient plus de ces bêtises ajoutées à la discipline de fer du commandement. Les scènes sont mythiques dont celle des escaliers du port d'Odessa sur lesquels les soldats du Tsar font reculer les mutins en leur tirant dessus. Un berceau descend sous le feu des militaires qui avancent d'une façon saccadée. Ce film qui dure une heure et cinq minutes a été interdit en France jusqu'en 1952. Ce "bijou" du cinéma a été élu l'un des dix meilleurs films du monde en 1958 puis il connaîtra une belle postérité lors de grandes projections organisées autour de débats. Même muet mais bien sonorisé ce chef-d'oeuvre peut et doit se voir de nos jours avant de commencer à apprendre l'histoire du Cinéma avec un grand "C".

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 23:43

Je me souviendrai toujours de ce film mémorable en 1983 car j'avais quinze ans et je sortais en groupe peut-être pour la première fois. Coluche dans ce rôle de pompiste imbibé du matin au soir était tout simplement bouleversant. Richard Anconina et Agnès Soral étaient aussi excellents dans leurs compositions. Claude Berri avait su donner une histoire cinématographique qui a su rester dans les mémoires du public. Et là, on sait que c'est gagné pour ce film. J'ai revu "Tchao pantin" deux ou trois par la suite, seul ou avec des copains. A chaque fois, c'est la même émotion devant ces images qui défilent devant mes yeux. Chaque scène a été soignée par le réalisateur qui a su tirer profit d'un Coluche imposant et dramatique. On avait l'habitude de voir l'humoriste à la salopette dans ses rôles de comique au cinéma et voici que cette fois-ci avant de retourner faire rire son public Coluche est authentique dans un personnage inattendu. Coluche a tourné aussi "Le fou de guerre"  en 1985 de Dino Risi mais la touche émotionnelle est moins prenante. Qu'aurait fait Coluche dans "Jean de Florette" à la place de Daniel Auteuil? Quels personnages auraient pu apparaître dans sa filmographie? Difficile de le dire puisque malheureusement, Coluche nous a quittés en juin 1986 dans un accident aussi stupide que surprenant. Mais nous savons qu'il aura laissé quelques films toujours agréables à revoir dont celui-là sorti il y a déjà plus de  25 ans.

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 19:30

Notre foire du Dauphiné 2008 aura été marquée par la venue d'une grande artiste le premier soir: Annie Cordy. Cette artiste depuis plus d'un demi-siècle sillonne les routes de France et de Belgique avec le succès que l'on sait.  Sur scène, "elle nous fait oublier qu'elle est née en 1928" écrit Maryse Schoon-Gayet, journaliste du Dauphiné Libéré après sa prestation à la foire. C'est vrai qu'on ne lui donne pas son âge à "Nini" la chance! Samedi soir, elle a retrouvé un public populaire; ce "p'tit bout" de femme nous étonnera toujours avec sa verve et son dynamisme. Fatiguée? Certainement pas! Annie danse, virevolte, chante sans montrer le moindre signe d'essouflement. Quelle forme et quel exemple! Après son spectacle, l'artiste s'est gentiment prêtée à la séance de photos et a signé quelques images pour son public. J'ai eu droit à quelques minutes d'entretien mais je sais qu'elle va revenir le 6 novembre prochain dans le cadre de la tournée "Age tendre et tête de bois" au parc des Expos de Valence.  Ce sera encore une fois un bonheur de la réentendre ainsi que tous ses petits camarades!



Photo: Annie Cordy fait chanter Michel Vagnoux le directeur de la Foire du Dauphiné lors de son spectacle.

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 00:40
Vous vous souvenez de lui? Cet acteur né en 1926 et disparu en 1991 a marqué de son empreinte originale le cinéma en  campant toute une série de personnages souvent délirants. Jeune soldat dans la Wehrmacht en  1945, il est fait prisonnier par les Britanniques dans le Nord de l'Allemagne. Plus tard, le provocateur Kinski racontera: "J'étais dans une prison et un soldat anglais pendant la nuit est venu m'enculer. Je l'ai laissé jouir dans mon cul".  Rassurez-vous, je ne vous citerai pas tous les propos fous de ce génie de l'écran qui faisait scandale à Cannes ou sur un plateau devant Herzog. Son physique étrange, son allure de dément le servaient énormément.  Je me souviens d'un remake réussi de "Nosfératu, fantôme de la nuit" avec Isabelle Adjani. En Italie, il a campé une série de dingues de la gachette pour des "westerns -spaghettis". Kinski, acteur génial déjanté qui a tourné beaucoup de films car il vivait les excès dans tous les domaines. Il est en 1977 un homme d'affaires bizarre dans "Mort d'un pourri" face à Delon sous la direction de Lautner. Wernez Herzog en fera un artiste complet avec le conquistador Aguirre et le soldat Woyzeck. Enfin, Klaus a mis au monde une ravissante créature prénommée Nastassja, actrice d'une beauté rare et talentueuse comédienne devant les caméras. 
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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 16:29

On a parlé beaucoup du célèbre comédien ces derniers temps qui possède une petite résidence en Corse où il peut se reposer pendant l'été. On y danse aussi parfois "le tango Corse" en bonne compagnie mais cela est une autre histoire. Je reste dans mon domaine du cinéma pour évoquer "Les visiteurs" sorti en janvier 1993. 14 millions d'entrées, 4ème film français au Box-office en 2008 bien après "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre" et loin devant "Le corniaud". L'histoire des "Visiteurs" a beaucoup plu à l'époque grâce au travail founi par Jean-Marie Poiré assisté par un casting excellent: Christian Clavier, Jean Reno et Valérie Lemercier. Suivant le mouvement, j'ai vu ce film deux fois à l'époque mais je dois vous dire que je n'ai pas été très emballé tout en reconnaissant qu'il y avait de belles trouvailles humoristiques de la part du tandem Reno- Clavier propulsé du 12ème siècle à nos jours. Toutefois, je me suis aussi réjoui du fait que le cinéma français se portait bien avec ce grand nombre d'entrées cumulées sur le premier semestre 1993. Certes, "Jacquouille la fripouille" et Godefroy Amaury de Malfête ont laissé des souvenirs à beaucoup de spectateurs dont des expressions impérissables! On pouvait parler d'un cinéma populaire divertissant et familial. Je reconnais tout cela mais pardon de dire que parfois la "ficelle" me semblait "trop grosse" pour rire. Mel Brooks et sa "folle histoire du monde" m'avait mieux fait marrer. Je ne sais pas si je deviens intello mais le cinéma comique historique déployant de la subtilité et de la finesse dans les gags me semble plus efficace. Mais je m'incline devant le goût de millions de spectateurs qui ont fait le choix de ce film comme ce fut le cas pour d'autres succès du box-office avec récemment "Bienvenue chez les Ch'tis". Je ne sais pas comment on fait un film destiné à des millions de gens. C'est comme le best-seller en littérature: il n'y a pas de recette. La magie du cinéma reste aussi entière en matière de fréquentation du public...

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 00:45

Si vous aimez  rire avec Laurel et Hardy, n'hésitez pas à vous faire plaisir avec les DVD édités chez Universal pictures. 10 volumes qui vous offrrent le meilleur de leur filmographie entre 1927 et 1938.  En français ou en anglais ( je préfère la VO!), découvrez des grands moments de rigolade produits par le grand Hal Roach. Ce dernier est à l'origine de la création du célèbre duo qui auparavant tournait séparément dans de nombreux courts métrages. Stan Laurel et Oliver Hardy dont on dit souvent aujourd'hui que leurs films ne font que faire rigoler les gamins, avaient tout appris du burlesque à l'état pur,  se moquant rarement des autres mais plutôt d'eux-mêmes en s'envoyant nombre de "casseroles" sur la figure. Certes, on peut discuter sur la nature de ce comique qui fait démodé de nos jours mais l'apport des prestations cinématographiques du tandem demeure incontestable. Personnellement, je ne suis pas vraiment un inconditionnel puisque j'ai mes préférences avec leurs films. "Our relations" ou "C'est donc ton frère" tourné en 1936 me fait marrer sans me forcer plus que "Les montagnards sont là" ( Swiss Miss). C'est une question de goût. Dans leurs films plus courts, je retiendrai "Liberty" en  1929 qui malheureusement ne figure pas dans la série en DVD. Toutefois, je vous conseille de vous en procurer quelques-uns pour ne pas dire tous car bien détendu, on passe un moment agréable lors de la projection de ces films tournés à une époque où le cinéma ne s'embarrassait pas des messages à véhiculer à travers la pellicule!

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 16:07

Qui se souvient aujourd'hui que nous étions les rois du marché cinématographique avant la Grande Guerre? En effet, grâce à une prolifique école de cinéastes, nos films faisaient le tour du monde avec succès. Les USA nous ont "envahi" lors de ces terribles années de guerre. En ce qui concerne le cinéma comique, nous avions également une école qui a produit des quantités de bobines en général des courts métrages de 5, 10 ou 20 minutes. J'ai déjà évoqué le grand Max Linder qui m'a inspiré un ouvrage. A côté de ce maître, d'autres humoristes différents se dandinaient devant la caméra sautillante et accèlérée!  André Deed s'était acquis une réelle popularité avec le personnage de Boireau, un pantin au faciès enfariné, ahuri et grimaçant, dans des petits films réalisés par Albert Capellani. Un autre burlesque faisait les belles soirées de nos arrière-grands-parents: Charles Prince dit Rigadin. Le seul rival sérieux de Linder dont la renommée fut également importante. Chez Gaumont, une pléiade de comiques ont marqué leur époque tels les "Pouics" de Jean Durand, grand réalisateur de films rigolos. Onésime  ou Ernest Bourbon (notre photo) fut également un bon élément dont les trouvailles simples mais très drôles faisaient rire les salles dans les villes et villages de province. Calino, Zigoto,  Bout-de-Zan...Autant de personnages loufoques dont il ne reste que des pellicules conservées -quand elles le sont!- dans les bunkers de la cinémathèque française ou dans les collections privées. J'ai survolé l'école comique française d'avant 1914 mais je reviendrai sur le sujet plus tard car il y a encore beaucoup à dire!
Affiche du film "Onésime et l'éléphant détective " (Gaumont, 1912)

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 22:46

Chers amis,
Ce soir, je vais vous parler d’un livre, « Le Fil d’Ariane » d’Eric Van Hamme aux Editions Actilia Multmédia. Nous autres, auteurs inconnus du petit écran de télévision, devons nous serrer les coudes, et c’est bien volontiers, que je vous présente ce roman tout à fait charmant !Étudiant le jour, Jérôme Neuville se métamorphose le soir en télé conseiller. Depuis quatre ans, qu’il fait ainsi bouillir sa marmite, il croyait avoir tout entendu... Ce jeune homme intelligent et séduisant, conscient de l’être, se faufile avec aisance dans une vie partagée entre son job de télé conseiller et ses études brillantes. Il est celui qui sait, celui qui prévoit, qui calcule les probabilités. Tout au moins jusqu’à un fameux coup de téléphone... « Cette femme l’avait radicalement désarçonné, mettant en exergue son inexpérience du beau sexe. Par quelques répliques acerbes, elle avait fait mouche, touché dans le mille, là où ça fait mal, à son orgueil de jeune mâle impétueux et gauche. Mais à bien considérer les choses, Jérôme dut se rendre à cette évidence : il n’était qu’un novice, ce qu’un fort en thème prétentieux et ambitieux comme lui avait du mal à accepter. (…) Son objectif : retrouver dans les meilleurs délais un rang qu’il jugeait davantage en adéquation avec l’attente de son égo hypertrophié.» S’engage ainsi une lutte de pouvoir entre ces deux personnages mais un seul sait que le vrai moteur de leur relation est une vengeance froide et implacable.
Pour plus d’informations, contactez vanhammeric@yahoo.fr

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